Combien coûte un ravalement de façade en 2025 ?
- Frédéric Vaquaise
- il y a 15 minutes
- 5 min de lecture
Tarifs, finitions, contraintes et bonnes raisons de passer à l’action
Pourquoi 2025 marque un tournant pour l’entretien de votre façade
Avec la hausse des coûts de l’énergie et la pression croissante sur le marché immobilier, de plus en plus de propriétaires s’interrogent sur l’état de leur maison. Et parmi les éléments souvent négligés, la façade tient une place centrale. En 2025, les tarifs des matériaux de façade ont augmenté de près de 7 % par rapport à l’année précédente. Une évolution qui pousse à anticiper plutôt qu’à attendre que la situation se dégrade davantage.
« On avait remarqué des petites fissures depuis quelques années, mais on repoussait toujours. Et puis le voisin a refait sa façade, et on a pris conscience que la nôtre faisait vraiment terne à côté », témoigne Monsieur G., propriétaire à Rezé.
Chez DOMODEV, nous rencontrons souvent ce type de déclic. Et il est souvent suivi d’une question très concrète : combien ça va me coûter ?
Combien coûte un ravalement de façade en 2025 : les prix au m² en région nantaise
Le coût d’un ravalement dépend de nombreux paramètres, mais voici des repères fiables pour 2025, en région nantaise :
Pour un simple nettoyage ou un crépi projeté, comptez entre 65 et 85 € du m². C’est l’option la plus économique pour redonner un coup d’éclat à une façade encore saine.
Un ravalement complet, avec reprise des fissures, enduit décoratif et finition de type grattée ou talochée, se situe entre 90 et 150 € du m² selon la complexité du chantier.
Les tarifs horaires d’un façadier varient entre 20 et 50 € de l’heure, ce qui peut faire grimper la facture en cas d’accès difficile ou de travaux de reprise importants.
« Pour notre maison de 140 m², avec beaucoup de fissures à traiter et un enduit gratté, on en a eu pour 18 500 €. C’est un investissement, mais le résultat est bluffant. On a l’impression d’avoir une maison neuve », explique Madame L., à Bouaye.
Finitions : bien choisir pour un résultat à la hauteur
Le choix de la finition a un double impact : visuel et financier. L’enduit projeté, souvent choisi pour son coût modéré, offre un rendu rustique mais peut vite dater. À l’inverse, les enduits grattés ou talochés sont plus contemporains, plus coûteux aussi, mais assurent une meilleure valorisation du bien.
En 2025, on voit aussi revenir les jeux de bi-coloration, avec des soubassements dans des tons plus foncés que le reste de la façade. Ce contraste permet de moderniser une maison sans modifier sa structure. Autre tendance forte : les teintes naturelles, sable, greige ou pierre, souvent associées à des menuiseries anthracite pour un effet élégant et sobre.
« On a choisi un crépi couleur lin, avec un soubassement plus foncé. Franchement, ça change tout. Même les enfants trouvent que la maison est plus belle qu’avant ! », raconte Monsieur T., à Pont-Saint-Martin.
Ce qui peut faire varier le prix
Au-delà des finitions, plusieurs éléments techniques influencent fortement le coût d’un ravalement :
La surface et la hauteur de façade : plus la maison est haute, plus l’échafaudage est complexe (et cher).
L’état du support : des fissures à traiter, un enduit à décaper, ou des mousses à éliminer… Tout cela ajoute des heures de main-d'œuvre.
L’accessibilité du chantier : une façade en bordure de rue nécessite souvent une autorisation de voirie pour poser l’échafaudage, voire des dispositifs de sécurité supplémentaires.
La zone géographique : à Nantes, les prix sont légèrement plus élevés qu’en zone rurale, du fait du coût horaire et logistique.
Aides financières : ce qu’il faut savoir
Première chose à retenir : il n’existe aucune aide pour un ravalement seul. Les dispositifs comme MaPrimeRénov’, les CEE ou les prêts à taux zéro ne s’appliquent que si vous associez le ravalement à une isolation thermique par l’extérieur (ITE). Cela peut représenter un reste à charge réduit de 40 à 60 % dans certains cas… mais il faut en avoir le besoin, l’envie et le budget.
« On pensait bénéficier d’aides pour refaire juste le crépi… mais non. Finalement, on a préféré refaire uniquement la façade sans ITE, parce que l’intérieur était déjà bien isolé », explique Madame B., à Basse-Goulaine.
Des démarches à anticiper (surtout en maison individuelle)
Refaire sa façade ne se décide pas sur un coup de tête. Certaines démarches administratives sont à prévoir, notamment :
Une déclaration préalable de travaux si vous changez l’aspect extérieur de votre maison (couleur, matériau, enduit différent).
Une autorisation d’occupation de la voirie si l’échafaudage doit empiéter sur un trottoir ou une route.
Et, si vous êtes en zone protégée (à moins de 500 m d’un monument historique), un avis de l’Architecte des Bâtiments de France peut être requis.
Chez DOMODEV, nous vous accompagnons sur ces démarches et vous aidons à constituer les dossiers nécessaires auprès de votre mairie.
Bien choisir la couleur de sa façade
C’est souvent la grande question au moment de signer le devis. Si le blanc reste un intemporel, il est aujourd’hui largement concurrencé par des tons plus chauds : lin, beige clair, sable, ou gris perle.
La bi-coloration – un ton foncé en soubassement ou en encadrement – est aussi de plus en plus prisée pour donner du relief aux volumes.
« Au départ, on voulait du blanc. Mais en voyant les maisons voisines rénovées, on s’est tournés vers un ton un peu plus chaleureux, presque beige rosé. Et on ne regrette pas du tout ! », explique Madame K., à Vertou.
À noter : dans certaines communes, le Plan Local d’Urbanisme (PLU) impose une palette restreinte. Toujours vérifier avant de finaliser son choix.
Une façade refaite, un bien qui se vend mieux et plus vite !
Ce n’est pas qu’une impression : une façade fraîchement rénovée augmente clairement l’attractivité d’un bien. À Nantes, les agences immobilières estiment qu’une maison “à rafraîchir extérieurement” peut subir une décote de 3 à 5 % et un allongement du délai de vente de plusieurs semaines.
À l’inverse, une façade refaite offre un argument commercial immédiat.
« On a refait la façade en avril, sans trop y croire… Résultat : la maison s’est vendue en 56 jours, contre 3 mois en moyenne dans le quartier », confie Monsieur L., à Sainte-Luce-sur-Loire.
Sécurité : le ravalement comme assurance contre les infiltrations
On l’oublie parfois, mais une façade fissurée, même légèrement, peut laisser l’humidité s’infiltrer dans les murs. À terme, cela engendre des dégâts bien plus coûteux : isolation à refaire, peinture intérieure qui cloque, voire atteinte à la structure.
Les sinistres liés à un défaut d’étanchéité de façade sont fréquents : en 2024, plus de la moitié des interventions en réhabilitation concernaient ce type de problème.
« Nous, on a eu des infiltrations à cause de fissures non traitées. On pensait faire des économies… Résultat, il a fallu tout refaire à l’intérieur. Si c’était à refaire, on aurait agi plus tôt », regrette Monsieur D., à Bouguenais.
L’exemple DOMODEV : une maison transformée
Dernier exemple en date : cette maison des années 1980 située à Saint-Sébastien-sur-Loire. Façade ternie, microfissures apparentes, et un crépi projeté fatigué. Après diagnostic, DOMODEV a proposé un ravalement complet en enduit gratté ton sable.
Coût total des travaux : 20 600 € TTC pour 165 m² de façade, sans ITE.
Résultat : une façade harmonieuse, moderne, et une mise en vente accélérée – bien conclue en seulement 56 jours.
Et maintenant ?
Vous hésitez encore à engager les travaux ? Chez DOMODEV, nous vous proposons un diagnostic gratuit de votre façade et un devis détaillé, sans engagement. Vous saurez où vous en êtes, combien prévoir… et si c’est le bon moment pour passer à l’action.
👉 Contactez-nous dès aujourd’hui pour un rendez-vous à votre domicile.
📍 DOMODEV – Isolation & Ravalement en région nantaise
📞 02 28 91 25 86
Sources
